Le 4 novembre 2004, par Pascal Petitcollot,
Pascal Petitcollot
Monsieur le sénateur,
Je vous remercie, au nom des participants à la Conférence internationale « Internet pour le droit » pour votre accueil dans ces lieux si chargés de l’Histoire de ce pays.
En les contemplant, certains d’entre nous pensent peut-être à Marie de Médicis, d’autres encore au Cardinal de Richelieu mais celui qui est dans la plupart des esprits, j’en suis sûr, à quelques jours du bicentenaire de son sacre, c’est bien entendu Napoléon, dont ce salon porte le nom et qui est orné du portrait officiel de l’Empereur des Français.
Pour les conférenciers qui ont débattu toute la journée de l’apport des technologies à la codification et à la circulation des normes en réseau, il est plaisant d’évoquer celui qui, il y a deux cents ans, a fait du Code civil un modèle d’intelligibilité et de stabilité de la règle de droit et une référence majeure dans de nombreux pays, longtemps encore après la chute de l’Empire.
Je pense en particulier à nos amis québécois ici présents et aux rédacteurs du Code civil de la « Belle Province » qui, en 1866, y trouvèrent leur principale source d’inspiration.
La mise en réseau avait alors fonctionné à merveille sans les moyens technologiques dont nous disposons aujourd’hui.
J’y vois une raison supplémentaire pour persévérer dans nos recherches afin que les technologies permettent aux citoyens du monde de mieux connaître leurs droits, de mieux les comparer, de mieux les exercer aussi.
C’est dans ce même but que vous avez été l’initiateur, Monsieur le sénateur, de deux propositions de loi tendant à instituer le vote électronique à distance pour les Français de l’étranger.
C’est donc pour l’exercice d’une citoyenneté pleinement assumée avec l’appui des technologies que nous oeuvrons les uns et les autres où que nous nous trouvions dans le monde, et nous voulons vous remercier encore, M. le Sénateur, de nous avoir permis de célébrer ce travail collectif dans un lieu aussi prestigieux.
Palais du Luxembourg, jeudi 4 novembre 2004
Salon Pourpre : Ancienne chambre à coucher des Bourbon-Condé et de la Comtesse de Provence. Le lit se trouvait entre les colonnes. Décors de Boffrand, remanié probablement par Chalgrin (corniches). Cheminées d’époque Restauration (1815). Deux peintures, l’une, à droite, de Serrur, représentant le Comte Dejean (1836), l’autre, à gauche, le Maréchal de Catinat par Jolivet (1838). Lustre fin XIXe siècle.
Salon Napoléon : Décor de Boffrand, complété en stuc sous le Second Empire. Portrait de Napoléon en costume de sacre, longtemps attribué à Robert-Lefèvre, pourrait provenir de l’atelier de David. Au mur, table en marbre reproduisant la lettre de Napoléon annonçant aux Sénateurs qu’il leur envoie quarante drapeaux pris Austerlitz (1805). Cheminée de sarrancolin (XVIIIe siècle). Lustre fin XVIIIe siècle ( ?)
Eaux minérales